La ville de Maradi a accueilli l’ouverture d’un atelier de formation axé sur les droits humains, le droit international humanitaire et la judiciarisation des opérations militaires. L’événement a été officiellement inauguré par le Gouverneur de la région, le contrôleur général de police Issoufou Mamane, en présence de plusieurs responsables civils et militaires.
Organisée dans le cadre de l’opération Faraouta Bouchia, cette formation cible soixante officiers et cadres des Forces armées nationales, de la gendarmerie nationale, de la garde nationale, de la police et de la protection civile. Elle vise à renforcer les capacités des forces de défense et de sécurité sur le respect des droits humains et l’application des principes du droit international humanitaire, tout en intégrant les mécanismes de judiciarisation des opérations militaires.
Cette initiative reflète l’engagement des autorités à promouvoir une approche respectueuse des droits fondamentaux dans les contextes sécuritaires complexes, contribuant ainsi à renforcer la confiance entre les populations civiles et les forces de sécurité.
L’atelier s’inscrit dans les efforts de la Haute Autorité à la Consolidation de la Paix (HACP), qui joue un rôle clé dans la promotion de la gouvernance sécuritaire et la prévention des conflits au Niger. À travers cette formation, la HACP réaffirme son engagement à accompagner les forces de sécurité dans l’exercice de leurs missions, tout en veillant au respect des valeurs humanitaires et des droits fondamentaux.
Les participants bénéficieront d’un programme riche, dispensé par des experts, qui allie des aspects théoriques et pratiques pour leur permettre d’intégrer ces notions dans leurs interventions au quotidien. Cette initiative marque une avancée significative dans le renforcement de l’État de droit et la promotion d’une culture de paix au Niger.
